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Gaianee

All I want for Christmas is you

Dernière mise à jour : 30 mai 2021

A Noël, la tradition chez certains était d’offrir les cadeaux le 25 décembre au matin. D’autres préféraient les déballer le 24 après le repas du soir. Moody et ses hommes avaient cependant décidé d’établir leur propre coutume. Ainsi, si le déballage des cadeaux avait bien commencé au moment du Réveillon de Noël, il avait eu lieu, en revanche, bien avant la fin du dîner à proprement parler. Il aurait été difficile pour Lance et Nevra de contenir leur hâte de toute manière, chacun étant avide et impatient de découvrir ce qui se dissimulait sous les charmants apparats de leur surprise, bien qu’ils en aient déjà une idée très précise.


Moody poussa un gémissement. Assise sur une chaise, devant une table chargée de mets au fumet des plus divins, elle laissait Nevra se régaler de son présent. Ce soir-là, elle lui avait accordé le droit de lui faire ce qu’il voulait. Et le Vampire s’en donnait à cœur joie, la tête enfouie entre ses cuisses, sa langue léchant et titillant son bourgeon si sensible avec adresse. Ses mains maintenaient écartées les jambes blanches et douces de la jeune femme de sorte à ce qu’il lui soit impossible de se soustraire à son exquise torture.


Lance ne demeurait pas en reste. Son cadeau de Noël à lui, outre son corps à se damner, avait été d’accorder à son amante le contrôle sur leurs ébats en ce soir de fête. Le sourire gourmand de la jeune femme aux cheveux argent lorsqu’il lui avait murmuré l’offre au creux de l’oreille avait été la preuve que cette perspective la ravissait au plus haut point. Et pendant que Nevra s’occupait de sa chatte offerte, la fille de la Lune caressait langoureusement la verge déjà érigée du Dragon en un mouvement coulissant. L’homme grognait, appréciant la finesse des doigts de Moody sur sa queue bandée. Sa bouche goûtait les seins ronds et fermes, taquinant les tétons rosés et durcis par l’excitation.


La splendide robe rouge et scintillante qu’avait revêtue Moody pour leur soirée ne l’avait pas couverte bien longtemps. En même temps, ce n’était pas son but. En l’arborant, la jeune femme avait bien espéré séduire ses hommes de sorte à ce qu’elle ne fasse pas long feu avec son tissu fin légèrement transparent qui laissait peu de place à l’imagination. D’autant plus qu’elle ne portait guère de sous-vêtements. La jeune femme avait l’intention de terminer la soirée nue entre les bras de ses deux amants. Eux-mêmes s’étaient parés de beaux costumes, et bien que Moody les ait trouvés à tomber, elle les appréciait bien mieux sans. La réciproque était toute aussi vraie.


Un nouveau soupir s’échappa de la bouche entrouverte de la jeune femme. Lance n’y tint plus et fondit sur elle, la dévorant de baisers voraces tandis que sa langue s’introduisait, impérieuse, entre ses lèvres. Moody laissa échapper un cri étouffé qui se perdit dans la bouche du Dragon. Sa poigne autour de son sexe se resserra et ses mouvements de va-et-vient gagnèrent en intensité pour le plus grand plaisir de l’homme aux yeux de glace. Sous elle, Nevra avait cessé ses caresses intimes pour contempler celles échangées entre sa fiancée et son rival. La scène, loin de le rebuter, l’excita et il entreprit de se branler lui-même, le regard concupiscent.


Comme toujours, quand ces trois-là se retrouvaient ensemble, leur alchimie était trop intense pour qu'ils résistent aux plaisirs de la chair. Encore davantage en ce soir de Noël.

Sans cesser ses attouchements sur le beau guerrier aux cheveux blancs, Moody entrouvrit les paupières pour fixer Nevra et tendit une main fine vers lui, l’invitant à les rejoindre. Le séduisant Vampire aux cheveux de jais ne se fit pas prier.


La fille de la Lune détacha ses jolies lèvres charnues de celles de Lance et, avec un sourire lascif, entreprit d’honorer leurs attributs.


Assise entre les deux mâles, Moody commença à prendre en bouche le sexe de Lance qu’elle suça et embrassa avec gourmandise, sa main accompagnant ses caresses buccales. Elle fit subir le même sort à la queue gonflée de Nevra, savourant le goût de ses deux amants sur sa langue et la dureté de leurs érections qui témoignait de leur désir d’elle. L’anticipation de l’acte à venir la fit gémir de plaisir, sans qu’elle ne cesse un instant de les branler, heureuse de les sentir vibrer entre ses poings.


Quelle entrée savoureuse…le plat principal s’annonçait tout aussi incroyable, aucun des trois n’en doutait.


Effectivement, la suite les régala davantage que les préliminaires.


Sur la table auparavant couverte de nourriture fumante et délaissée, les couverts avaient été brusquement écartés. Pliée en deux sur le bois laqué, Moody s’appliquait à sucer Nevra avec application. Ce dernier allongé sur la table ne manquait rien du spectacle qui s’offrait à lui. Derrière Moody, Lance grognait, sa queue profondément enfouie entre ses chairs humides et chaudes. Ses hanches claquaient contre son fessier rebondi tandis qu’il s’efforçait de juguler son excitation et son envie de la pilonner avec force jusqu’à l’orgasme. Celui-ci viendrait, c’était certain, et il serait encore meilleur que tous ceux qu’il avait déjà expérimentés avec elle. Malgré ses restes de réticence à l’idée de partager la Dragonne avec un autre homme, Lance avait accepté la trêve proposée par Nevra. Ce soir, ils n'étaient plus rivaux. Ce soir, ils étaient partenaires et amants de Moody. Son plaisir était le leur. Pas question de tout gâcher.


Lance grogna en savourant l’étroitesse de sa chatte autour de sa queue, ses parois moites qui épousaient à la perfection son gabarit. De cette sensation, jamais il ne se lasserait. C’était trop bon. Le Dragon pinça un des tétons de Moody, laquelle se cambra un peu plus, les yeux fermés, son gémissement étouffé par le membre épais qu’elle avait en bouche. Nevra laissa à son tour échapper un râle de plaisir. D’une main, il avait enroulé la chevelure argentée de sa fiancée autour de son poing pour maintenir sa tête immobile et par de doux mouvements de bassin, il baisait la charmante bouche jusqu’à atteindre progressivement le fond de sa gorge. Puis il se retira complètement, la queue luisante, pour permettre à la jeune femme de reprendre son souffle. Haletante, le regard voilé par la passion, Moody se redressa.


Son dos vint se coller au torse musclé de Lance qui continuait de se mouvoir en elle, et elle tourna la tête pour happer sa bouche tandis qu’une de ses mains se perdait dans sa chevelure immaculée. Avec douceur, la jeune femme finit par s’écarter du Dragon pour rejoindre Nevra qui se tenait désormais assis sur le bord de la table, un petit sourire aux lèvres. Lance émit un léger râle lorsque son sexe quitta la délicieuse chaleur de sa chatte. Il se consola en se disant qu’il n’en avait pas encore fini avec la belle Ombre.


Celle-ci captura les lèvres de Nevra entre les siennes et s’amusa à les mordiller pour l’attiser davantage. Un grondement bas, presque animal, s’échappa de sa gorge et il souleva soudainement la jeune femme sur ses genoux pour qu’elle vienne s’empaler sur lui. Soutenue par Nevra et par Lance, lequel qui était venu se placer derrière elle, Moody entama une danse sensuelle sur le membre dur du Vampire qui, à son tour, savoura sa chaleur et sa mouille s’écoulant entre ses jambes écartées. Lance récolta le précieux nectar sur ses doigts et, tandis qu’il dévorait le cou de la jeune femme de baisers enflammés, sa main vint se perdre entre ses fesses qu’il écarta doucement. Moody étouffa un cri de surprise et de plaisir en sentant la large main effleurer son petit trou, le lubrifiant consciencieusement alors qu’elle rebondissait sur les cuisses musclées du Capitaine de l’Ombre.


Dans la pièce, le silence n’était rompu que par les crépitements d’un feu de cheminée et par les soupirs, les claquements de bassin et les râles de plaisir des trois amants. Moody avait de plus en plus de mal à contrôler ses cris d’extase et elle était bien contente que Nevra ait trouvé ce petit chalet perdu au milieu d’un bois enneigé pour laisser libre court à leur passion sans crainte d’être dérangés. Le cadre était parfait pour s’abandonner à la luxure un soir de Noël.


Une onde de plaisir manqua de faire chavirer la jeune femme lorsqu’elle sentit les doigts du Dragon écarter lentement son petit trou serré pour en glisser un puis deux, imbibés de cyprine, à l’intérieur. Avec douceur, il étira ses parois internes pour la préparer à sa venue. Lance adorait cette entrée qui, bien plus serrée encore que sa petite chatte, leur procurait encore plus de plaisir lorsqu’ils n’étaient que tous les deux. Puis ne faisait-il pas gage de bonne foi en cédant le vagin ruisselant de leur amante au Vampire qui paraissait d’ailleurs y prendre son pied ?


Lentement, les mains du traître remontèrent jusqu’à la poitrine de Moody qu’il engloba, les malaxant en titillant leur pointe durcie. Avec un soupir d’abandon, Moody bascula sa tête sur l’épaule de Lance, laissant Nevra diriger la cadence de leurs ébats effrénés. Elle enroula un bras autour du cou de son fiancé et de son autre main, elle saisit à nouveau l’érection du guerrier aux yeux de glace qu’elle masturba sensuellement.


Il serait bientôt temps de passer au dessert et chacun attendait ce moment avec impatience. Cette partie du repas était généralement le moment préféré de tous, car il était la conclusion d’un repas savoureux, l’ultime plaisir, celui que l’on désirait atteindre et ne jamais laisser partir. Une douceur qui pouvait se révéler intense au point d'en redemander.


Moody embrassait tour à tour les deux hommes, leur communiquant ainsi tout l’amour et le désir qu’elle avait pour eux. Nevra et Lance étaient à égalité dans son cœur et leur tempérament faisait qu’ils la complétaient parfaitement. Séparés, ils représentaient chacun une facette d’elle, à l’image de la face claire et sombre de la Lune. La part lumineuse était Nevra, qu’elle pouvait aimer aux yeux de tous alors que Lance était sa part sombre, l’être qu’elle ne pouvait adorer qu’à la nuit tombée. Réunis, ils formaient un tout, une entité complète à l’équilibre parfait. Ils étaient ses âmes-sœurs et peu de monde pouvait se targuer d’avoir la chance d’en avoir autant.


La jeune femme se recula, faisant glisser la queue de Nevra hors de son sexe. Le Vampire grogna de frustration. Le regard brûlant, parfait reflet de celui de ses partenaires, Moody fit rouler sa lèvre inférieure entre ses dents avant de la mordiller. Un petit sourire mutin étira les commissures de sa jolie bouche. Saisissant les verges dressées de ses amants, la Dragonne les guida vers le canapé qui faisait face au feu ronflant dans la cheminée. Là, elle les dorlota une nouvelle fois de sa langue experte pour leur plus grand plaisir. Ils étaient tous deux si durs et épais entre ses mains ! Nul doute qu’ils sauraient la combler parfaitement.

Lance se retira de lui-même de la bouche pulpeuse de Moody. Sa queue réclamait un autre trou et il n’avait que trop patienté. Il alla s’installer sur le canapé et invita la fille de la Lune à le rejoindre. Celle-ci avait parfaitement conscience du cadeau qu’il lui faisait: habituellement, Lance était celui qui dominait leurs ébats et elle devait se contenter de le prendre comme et quand il le désirait. Elle lui était soumise et cela lui convenait tout à fait, même s’il leur arrivait d’avoir des rapports plus tendres. Ce soir-là, le Dragon lui laissait la possibilité de le dominer, et donc de contrôler la pénétration et le rythme qu’elle souhaitait imposer.

La jeune femme se releva et la robe qui, jusque-là, était restée coincée autour de sa taille, dégringola le long de ses jambes fuselées. Entièrement nue, elle s’approcha du guerrier étendu qui se caressait en la contemplant avec un rictus gourmand. Doucement, sensuellement, Moody s’allongea au-dessus de son amant, ses seins écrasés contre son torse, et le gratifia d’un long baiser amoureux. Sa fente humide vint se frotter contre la verge de l’homme, ce qui les fit gémir tous les deux. A quelques pas d’eux, Nevra les observait, debout, en se masturbant avec excitation. Lorsqu’elle jugea les avoir assez fait languir, Moody se détourna pour faire face au Capitaine de l'Ombre, les jambes de chaque côté des cuisses de Lance. Elle se saisit de son sexe et vint s’accroupir au-dessus, son petit trou lubrifié juste en face de son gland luisant. Puis lentement, elle s’abaissa sur la large queue.


La fille de la Lune ne retint pas ses gémissements où se mêlaient plaisir et douleur en sentant le membre épais infiltrer son canal étroit. Toutefois, à aucun moment elle ne s’arrêta. Lance lui avait appris à apprécier ce genre de traitement. La souffrance s’estompait généralement rapidement pour ne plus laisser que l’extase d’être ainsi possédée.

Haletante, la jeune Ombre finit par s’immobiliser, prenant le temps de s’habituer à la présence massive en elle. Puis doucement, posant ses mains sur les abdominaux de l’homme sous elle, elle commença à bouger, se hissant et s’abaissant sur la queue du Dragon qui rugit de plaisir. Il la laissa mener la cadence pendant quelques minutes avant que ses grandes mains ne viennent se caler sous ses fesses pour la maintenir. Puis il souleva son bassin pour entamer une série de va-et-vient rapides qui firent glapir son amante.


« Ho, putain ! s’exclama-t-elle, avant de gémir longuement sous les assauts irrésistibles de l’homme aux cheveux blancs. »


Nevra observait la scène avec envie. Les jambes écartées, Moody lui offrait une vue imprenable sur sa chatte luisante qui n’appelait plus que lui. Ses seins opulents tressautaient à chaque coup de rein de son rival et ce seul spectacle aurait pu suffire à le faire jouir. Mais le Vampire se contenait. Il aurait bien plus de plaisir à exploser en elle.

Le Capitaine de l’Ombre s’approcha du couple qui continuait de s’ébattre passionnément. Moody se tendit vers lui, sa chatte esseulée le réclamant avec avidité. Posant un pied sur le rebord du canapé, Nevra plongea sa verge entre les chairs palpitantes de son amante. Il grogna en la sentant plus étroite encore que de coutume du fait de la présence de l’autre membre entre ses fesses. Moody hurla, prisonnière entre ses deux hommes qui se mirent à la pilonner sans pitié. Un concert de cris et de grognements emplirent le chalet et nul doute que si un voyageur s’était trouvé à proximité dans les bois, il les aurait entendus.


Mais aucun des trois êtres s’adonnant au plaisir de la chair ne s’en inquiétèrent. Pour l’heure, leur priorité était d’atteindre l’orgasme.


Secouée de toute part, la tête renversée sur l’épaule de Lance qui faisait rouler ses tétons entre ses doigts experts et la bouche dévorée par celle de Nevra, Moody se sentit progressivement perdre pied. Les sensations qui la parcouraient étaient indescriptibles. Prise par tous les trous, elle eut le sentiment de décoller, pleine et entière.

L’orgasme la foudroya avec une intensité encore jamais ressentie. Les yeux révulsés et la bouche ouverte dans un hurlement muet, son corps s’arqua contre celui de ses deux amants qui savourèrent sa petite mort. Agitée de tremblements, Moody finit par libérer un long gémissement plaintif pendant que Nevra et Lance reprenaient leurs va-et-vient en parfaite synchronisation. Une expression extatique sur le visage, la fille de la Lune estima que les grognements de ses hommes atteignant l’orgasme étaient probablement le plus beau son du monde. Elle sentit un liquide chaud et épais envahir son vagin tandis que Nevra s’enfonçait en elle dans un dernier coup de rein, et grogna de contentement lorsque Lance se libéra à son tour dans son petit trou serré.


Le souffle erratique, les deux hommes ne se retirèrent pas tout de suite, goûtant et appréciant chacun le corps de la jeune femme inerte. L’instant était parfait, magique.

Aucun ne sut combien de temps ils demeurèrent ainsi, immobiles et silencieux à planer sur la vague de plaisir qui finit par s’estomper progressivement, comme un doux rêve. Malgré leur peau collante de sueur due à leurs ébats, les amants restèrent lovés les uns contre les autres, repus. Dans l’âtre, le feu perdait en intensité mais Moody n’en eut cure, blottie contre le corps chaud de ses hommes.


Au-dessus de la cheminée, l’horloge sonna soudainement minuit. Les yeux mi-clos, Moody haussa un sourcil alangui:

« Déjà ? fit-elle d’une voix légèrement éraillée par la force de ses cris. Ce Réveillon est passé à une vitesse… »

A ses côtés, Nevra et Lance la gratifièrent d’un coup d’œil amusé.

« Il faut dire que tu n’as pas perdu de temps pour savourer tes cadeaux. Ravi de voir que cela t’ait plu à ce point, d’ailleurs, répondit Lance sur un ton moqueur en s’amusant à entortiller une longue mèche de cheveux argentés autour de ses doigts. »

La jeune femme lui jeta un regard faussement courroucé.

« Pardon ? Qui s’est jeté sur qui en premier, au juste ? Je n’ai gardé la robe que cinq minutes à peine par votre faute!

-Excuse-nous de te préférer sans emballage superflu, rit à son tour Nevra. »

Moody voulut lui envoyer une pichenette, mais il lui saisit la main au vol et l’embrassa. La jeune femme frissonna en le sentant glisser sa langue le long de la veine qui sillonnait au creux de son poignet. Elle ne retira pas sa main.

« Emballage superflu ? Je la trouve très belle, moi, cette robe.

-Tu es bien mieux sans, grogna Lance en lui fermant la bouche d’un baiser. »

La jeune femme s’y abandonna volontiers pendant que le Vampire s’occupait de réchauffer la veine bleutée de ses attentions. Et alors que les crocs perçait sa chair fine et délicate, alors qu’elle gémissait doucement, reprenant son souffle contre les lèvres du Dragon, Moody murmura :

« Joyeux Noël, bande de cons. »

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